Rides du front, rides du lion, rides de la patte d’oie, etc., tout y passe. Le PRP a décidé de mener une guerre farouche aux rides de la partie haute du visage. Le PRP est au top des procédures non chirurgicales de rajeunissement. Il coiffe l’acide hyaluronique et tout le reste dans les soins anti-âges.

Un poison qui fait des miracles !

Ce n’est pas de l’intox. Le PRP est bel et bien un poison. Secrétée par le Clostridium botulinum, la toxine botulique est responsable d’une maladie paralytique grave nommée botulisme. Elle est extrêmement plus dangereuse que le cyanure. Mais elle ne supporte ni la chaleur ni l’oxygène.
C’est pourquoi purifié, le poison se transforme en médicament. Le terme grec « pharmakos » lui irait bien : poison et remède. En le transformant ainsi, comme un vaccin dérivé d’un virus, le PRP agit sur le muscle en assiégeant l’influx nerveux responsable de la contraction et permet alors d’éliminer les rides qui en découlent.
L’efficacité du PRP tant dans la prévention que dans la lutte contre le vieillissement est de plus en plus indiscutable. C’est une solution facile de rajeunissement. Puisqu’elle ne demande pas une chirurgie lourde. Juste une injection. L’avantage de son utilisation est qu’il agit sur les rides sans modifier les traits du visage. Il garde son naturel tout en rajeunissant et en embellissant.

Et cette injection ?

Elle se fait sans anesthésie. A moins que vous ne soyez du genre hypersensible. La petite poudre blanche qu’elle est au départ est simplement diluée avec du sérum physiologique, puis injectée grâce à une fine aiguille (30G) dans la zone à traiter. C’est donc une affaire de minutes. Mais il faut éviter tout massage de la zone après injection. Juste essayer de contracter le muscle.
On peut ainsi, grâce à cette toxine, agir sur les rides du faisceau frontal central, latéral interne ou externe, sur les rides entre les sourcils et la partie supérieure du nez (rides du lion), sur les rides situées au coin extérieur de l’œil (rides de la patte d’oie).

Plus jamais de rides ?

Bien sûr que non ! Le PRP est une injection résorbable. Son résultat est visible après 10 jours. Mais dès le 6e mois, il faut penser à renouveler son injection. En principe il faut au moins 3 traitements par an pour maintenir son éternelle jeunesse.
Les femmes enceintes par contre, celles qui allaitent ou ceux atteints de maladie neuromusculaire devraient s’en abstenir.